Les pros de l’anti…. Par José

J’ai entendu par-ci par-là, lu ici ou là, que Nicolas Sarkozy ne serait plus à la hauteur de la mission que les électeurs lui ont confiée, ne saurait plus quoi faire ou imaginer pour donner une nouvelle impulsion à la France, qu’il serait dépassé…

Rien que ça.

Je n’ose pourtant pas imaginer la situation dans laquelle nous nous trouverions si, en mai 2007, notre candidat d’alors aujourd’hui président avait été battu par la candidate d’alors ; candidate à tout depuis et sans cesse battue.

Les anti-Sarkozy seraient de plus en plus nombreux, nous dit-on, quoique l’on ne sache pas très bien ce que cela signifie. Personnellement, je donnerais la définition suivante : un anti-Sarkozy est un opposant à la politique de Sarkozy et contre laquelle il en propose une nouvelle.

Et c’est bien là que réside le problème !
Les ténors de la contestation s’époumonent à critiquer – c’est un euphémisme ! – la politique du président, soufflent sur les braises sociales sans le moindre seau d’eau à proximité, jouent les Cassandre espérant, dans leur for intérieur, que tout s’écroule afin que l’on puisse dire que les oiseaux de mauvaise augure ne s’étaient pas trompés.

Mais, dès lors qu’il s’agit de proposer des alternatives nouvelles et crédibles, leur bec se cloue, leurs ailes se brisent, leurs envolées lyriques restent au sol aplaties sous des bavardages sans relief et sans saveur….

Je dis aux professionnels de la contestation stérile : quand on s’oppose à des idées, il faut proposer de nouvelles idées ; lorsque l’on prétend représenter une alternative crédible, il faut être soi-même crédible.

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