Paroles et musiques par José

Il est un fait indiscutable a priori.

Durant cette crise financière – mais pas seulement – le président Sarkozy montre une volonté et un dynamisme à toute épreuve. Aussi la France occupe, de nouveau, une position centrale. Elle émet des idées, propose des solutions, prend des initiatives…

Les autres nations sollicitent son avis et, surtout, en tiennent compte.
A la suite du président, le gouvernement et les élus de la majorité relaient le mouvement et chacun se démène car la politique c’est avant tout l’action.

Tandis que la crise se déchaîne, que nombre de certitudes s’écroulent, les ténors socialistes ont joué, de façon inaudible certes, le « concert de Reims » ou, plutôt, la cacophonie de Reims.

Alors que l’enjeu de demain est, ni plus ni moins, d’inventer un nouveau capitalisme et d’anticiper les mutations inévitables de la société, les socialistes, eux, nous chantent leurs vieux refrains et ressortent leurs éternels couplets.

Chaque soliste de ce groupe improbable joue sa propre partition. Les paroles changent, la voix aussi, mais c’est toujours la même chanson…

Les socialistes nous offrent, une fois n’est pas coutume, un spectacle au suspense insoutenable. Qui de Martine Aubry – la dame des 35 leurres -, de Ségolène Royal – au Zénith du pathétique – ou de Bertrand Delanoe – marchand de sable l’été, promoteur des nuits blanches l’hiver – deviendra demain le chef d’un orchestre qui me rappelle, triste comparaison mais au fond il s’agit là aussi d’un naufrage, celui du Titanic ?

A vrai dire, je n’en sais rien. Et pour être tout à fait honnête, peu importe.

Le   parti socialiste, Titanic des temps nouveaux, n’évitera pas l’iceberg de la réalité, tant le commandement est à la dérive et ne sait pas définir le cap en fonction du souffle de l’histoire.

Mais aujourd’hui qui s’en soucie vraiment ? Personne sans doute.

Car voilà que les Américains, qui ne respectent vraiment rien, ont décidé d’élire leur 44ème président quelques jours avant le premier secrétaire du PS.

Je pense que l’Histoire retiendra le nom du président américain nouvellement élu. Pour les adeptes du folklore local et les éventuels nostalgiques de la IVème République, le congrès de Reims possède, somme toute, son intérêt.

Une petite déception toutefois. François Hollande n’a pas – du mois pas encore – mis  la crise financière sur le dos « paquet fiscal ».

Il est vrai qu’un tube, aussi génial soit-il, passe rarement l’hiver. Alors celui-ci….

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