Paroles
et musiques par José Il est un fait indiscutable a priori. Durant cette crise financière – mais pas seulement – le président Sarkozy montre une volonté et un dynamisme à toute épreuve. Aussi la France occupe, de nouveau, une position centrale. Elle émet des idées, propose des solutions, prend des initiatives… Les
autres nations sollicitent son avis et, surtout, en tiennent compte. Tandis que la crise se déchaîne, que nombre de certitudes s’écroulent, les ténors socialistes ont joué, de façon inaudible certes, le « concert de Reims » ou, plutôt, la cacophonie de Reims. Alors
que l’enjeu de demain est, ni plus ni moins, d’inventer un nouveau
capitalisme et d’anticiper les mutations inévitables de la société,
les socialistes, eux, nous chantent leurs vieux refrains et ressortent
leurs éternels couplets. Chaque
soliste de ce groupe improbable joue sa propre partition. Les paroles
changent, la voix aussi, mais c’est toujours la même chanson… A vrai dire, je n’en sais rien. Et pour être tout à fait honnête, peu importe. Le parti
socialiste, Titanic des temps nouveaux, n’évitera pas l’iceberg de
la réalité, tant le commandement est à la dérive et ne sait pas définir
le cap en fonction du souffle de l’histoire. Car voilà
que les Américains, qui ne respectent vraiment rien, ont décidé d’élire
leur 44ème président quelques jours avant le premier secrétaire
du PS. Je pense
que l’Histoire retiendra le nom du président américain nouvellement
élu. Pour les adeptes du folklore local et les éventuels nostalgiques
de la IVème République, le congrès de Reims possède, somme toute,
son intérêt. Une petite déception toutefois. François Hollande n’a pas – du mois pas encore – mis la crise financière sur le dos « paquet fiscal ». Il est vrai qu’un tube, aussi génial soit-il, passe rarement l’hiver. Alors celui-ci…. |